Dans des salles de négociation ultrasecrètes, supermarchés et industriels ont fini par se mettre d’accord. Les distributeurs et leurs fournisseurs de l’agroalimentaire avaient jusqu’au samedi 1er mars à minuit pour signer les contrats qui fixeront à terme le prix des produits vendus en rayon. Après une dernière ligne droite extrêmement tendue selon les acteurs de l’agroalimentaire, la fédération patronale des supermarchés (FCD) a annoncé à l’AFP la signature de tous les contrats «à quelques rares exceptions près». «L’atterrissage montre une quasi-stabilité [des tarifs], qui sera bénéfique aux consommateurs après les années d’inflation que nous avons connues», a déclaré la déléguée générale de la FCD, Layla Rahhou.
«D’habitude c’est compliqué mais cette année, c’est très très difficile», avait regretté vendredi Dominique Chargé, le président de la Coopération agricole, fédérant les coopératives du secteur, qui commercialisent une marque alimentaire sur trois. Sur BFMTV, la porte-parole du gouvernement, Sophie Primas, avait décrit «une tension