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Réduction du plastique : resurgies du passé, revoici les bouteilles consignées

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Depuis quelques mois, la consigne réapparaît dans les magasins, où les expérimentations de collecte d’emballages réemployables se multiplient. Plus de douze millions de contenants ont été remis sur le marché en 2023, selon un baromètre paru en mai.
La filière du réemploi, représentée par le «Réseau vrac et réemploi», espère créer dès cette année 20 000 nouveaux emplois, avec une augmentation de 55 % des emballages collectés. (Nicolas Guyonnet/Hans Lucas. AFP)
publié le 2 juin 2024 à 13h32

Les bouteilles en verre à rapporter pour quelques centimes, c’est un temps que les moins de 40 ans peuvent ne pas connaître. Un temps où le plastique n’était pas le roi des emballages. Ancrée dans l’imaginaire des Français, la consigne apparaît comme la meilleure solution pour réduire les déchets – davantage que le vrac, encore boudé par les consommateurs – et réapparaît dans des magasins un peu partout en France, des hypermarchés jusqu’aux petits magasins bio. Un écosystème se reforme, déjà fort de 60 centres de lavage qui ont remis sur le marché en 2023 plus de douze millions de bouteilles et autres contenants, selon un baromètre Deloitte paru en mai. Et le consommateur s’y remet.

La loi antigaspillage pour une économie circulaire de 2020 fixe pour les industriels l’objectif ambitieux d’au moins 10 % d’emballages réemployés d’ici 2027, avec des échéances intermédiaires en fonction de leur chiffre d’affaires. La filière, représentée par le «Réseau vrac et réemploi», espère créer dès cette année 20 000 nouveaux emplois, contre moins de 1 000 recensés en 2023, avec une augmentation de 55 % des emballages coll