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Shein, enseigne de mode préférée des Français en 2024 : un contresens déprimant

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Une étude publiée par l’application de shopping Joko confirme le triomphe de l’ultra fast fashion chinoise, dont les pratiques déplorables pour l’environnement comme pour les droits humains ne sont pourtant plus à prouver.
En valeur, les ventes de Shein ont bondi de + 58 % entre 2023 et 2024 en France, selon l'application Joko. (Phil Noble/Reuters)
publié le 2 février 2025 à 19h57

C’était il y a un peu plus d’un mois, le 20 décembre. On apprenait que Christophe Castaner, ancien ministre de l’Intérieur reconverti dans les transports (à la tête du Grand Port maritime de Marseille, et des Sociétés des autoroutes et tunnel du Mont Blanc et de Fréjus), avait été recruté par Shein, pour rejoindre un «comité régional» censé conseiller le géant chinois de l’ultra fast fashion sur sa «responsabilité environnementale et sociale». Illico, les anathèmes étaient tombés comme à Gravelotte. Pantalonnade ! Honte sur lui ! Déshonneur ! A juste titre.

S’acoquiner à Shein, c’est s’asseoir sur un faisceau notoire de pratiques contestables. Ces vêtements à très bas prix et à l’offre sans cesse renouvelée impliquent des conditions de travail qui valent à l’enseigne d’être accusée par plusieurs ONG de