La chaleur du Grand Canyon, les tramways jaune et rouge qui affrontent les pentes de San Francisco, les lumières de Times Square… Autant de merveilles ou de clichés qui font des Etats-Unis une destination prisée par les visiteurs et tour-opérateurs. Certes assez loin derrière la France et l’Espagne, le pays a été l’an dernier la troisième destination touristique mondiale, avec 72,4 millions de visiteurs, selon l’Organisation mondiale du tourisme. Sauf que Donald Trump est revenu aux affaires en ce début d’année 2025. Et des signaux, loin d’être faibles, alertent un secteur tout juste remis de la période Covid.
Les statistiques sont éloquentes. Selon l’agence fédérale américaine International Trade Administration, le nombre de voyageurs étrangers aux Etats-Unis est en baisse de 11,6 % en mars 2025 par rapport à mars 2024, une proportion qui pourrait être encore plus élevée lorsque les chiffres du Canada et du Mexique seront connus. En dehors du Moyen-Orient et de l’Europe de l’Est, toutes les régions du monde sont touchées par ce phénomène de boycott de la destination Amérique. A commencer par l’Europe de l’Ouest (-17,2 %), principale région pour