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Libération
Bilan

Tourisme : Thierry Marx salue la «belle activité» du secteur actuellement en France

Le chef étoilé, également président de l’Umih, première organisation patronale de l’hôtellerie-restauration, est revenu sur France Info ce samedi 28 décembre 2024 sur une année «atypique» pour le secteur, protée par les JO de Paris.
Thierry Marx à Roland-Garros en juin 2022 à Paris. (Berzane Nasser/ABACA/ABACA)
publié le 28 décembre 2024 à 15h58

Thierry Marx, président de l’Umih, première organisation patronale de l’hôtellerie-restauration, s’est félicité samedi d’une «belle activité» touristique en France actuellement, au terme d’une année marquée par les JO de Paris 2024.

On a «une belle activité en ce moment grâce aux fêtes», a-t-il par ailleurs observé sur France Info : «La région Paca est assez favorisée, les Alpes, Paris, les grandes villes, c’est le double effet JO.» Selon lui, les réservations étaient à + 2,2 % dans les hôtels, dont + 9 % à Paris.

Thierry Marx a qualifié l’année «d’atypique» avec ce regain, qui suit certaines pertes estivales causées par le délaissement de la capitale durant les JO par les «gens qui ne s’intéressaient pas au sport», des pertes également essuyées par les établissements situés dans les zones les plus sécurisées des Jeux, qui ont perdu «6 % ou 7 %» de chiffre d’affaires. Un regain qui, pour le chef étoilé, est à mettre au crédit des JO : la France, comme Rio ou Londres ces dernières années, bénéficie en effet de «l’attractivité» conférée par la visibilité mondiale du pays pendant les Jeux olympiques.

Pour un «titre alimentation»

Le président de l’Umih est également revenu sur les effets sur le secteur de la crise politique et la période d’incertitude économique qui s’est ouverte depuis la dissolution de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron en juillet. Après le «phénomène de stupéfaction, presque de glaciation», causé par cette décision, le tourisme en France reste «dans le brouillard absolu», a-t-il témoigné. Thierry Marx a également souligné les risques de licenciements et de fermetures que cette situation de flou engendre.

Concernant la fin de l’utilisation des titres-restaurants dans les supermarchés au 1er janvier faute de budget 2025, Thierry Marx a souhaité que «des contrôles» soient mis en plus pour s’assurer que l’interdiction soit bien respectée. Celui qui s’est toujours opposé à l’utilisation de ces tickets restau en magasins, privant selon lui les restaurants de clients, a plaidé ce samedi pour la création, en plus dudit titre-restaurant, d’un «titre alimentation» pour les courses du quotidien.