Pont de Sully, dans le IVe arrondissement, touristes et joggeurs se croisent sans trop se calculer. De l’ambiance des Jeux olympiques, on retrouve surtout quelques logos «Paris 2024», laissés ici ou là. Les touristes croisés aux alentours de la Seine, reine du spectacle inaugural orchestré par Thomas Jolly, ne se reconnaissent pas dans le tableau dressé au fil des communications officielles. Celui d’un tourisme propulsé par l’effet JO. «Non, les Jeux n’ont pas influencé notre décision de venir», explique une famille de Canadiens, venus passer dix jours dans la capitale. Autre tentative, même indifférence. Fred et Estelle, un couple qui a fait le trajet depuis Metz pour amener leur fille prendre un train gare Montparnasse profite surtout de l’escale pour aller voir Notre-Dame.
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Le long de la Seine, les guides rafraîchissent quand même la mémoire des visiteurs. «C’est sur la façade de la Conciergerie que Marie-Antoinette a été représentée avec la tête tranchée devant une cinquantaine de monarques pendant la cérémonie d’ouverture de Paris 2024», rappelle d’un ton croustillant l’un d’entre eux à un groupe de touristes espagnols. A l’accueil, Manel, agent de surve