Des vêtements à plusieurs milliers d’euros fabriqués en Italie par de grandes marques de luxe dans des conditions proches de l’esclavage. Le placement sous administration judiciaire, le 14 juillet, de la marque italienne Loro Piana, propriété du français LVMH, est venu rappeler une réalité que le secteur préfère ne pas voir et aimerait bien passer sous silence : payer un sac ou un manteau made in Italy à 6 000 euros n’empêche pas que ceux-ci soient assemblés par des personnes exploitées et sous-payées.
Dans ce pays, où se concentre un peu plus de la moitié de la production mondiale de mode et maroquinerie de luxe, dont l’essentiel du prêt-à-por