Ce n’est pas une réunion Tupperware, mais on s’y tromperait presque. Les célèbres boîtes en plastique trônent en majesté, entourées de produits plus modernes – comme un gigantesque gobelet isotherme – sur une table. Mardi 25 mars, la presse a été convoquée pour assister à une annonce : Cédric Meston, cofondateur de la marque d’alternatives végétales Happyvore, a racheté Tupperware France. L’homme d’affaires récemment reconverti dans le sauvetage d’entreprises reprend la société avec deux partenaires, les entrepreneurs Augustin Rudigoz et Aymeric Porte, à hauteur de 50 % du capital. L’autre moitié est détenue par le directeur général Geoffroy Destexhe. Il accompagne Cédric Meston pour présenter le plan de relance de l’entreprise, en procédure de sauvegarde depuis qu’elle a été lâchée au mois d’octobre, avec les autres branches européennes, par la maison mère américaine en proie de grandes difficultés économiques.
Concurrence qui casse les prix (quand un set de trois Tupperware coûte près de 30 euros), pas d’investissement en ligne et crise du Covid… La société américaine créée après la Seconde guerre mondiale et dont les méthodes de vente sont aussi connues que les produits a vu son chiffre d’affaires, estimé à 4