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Interview

UFC-Que Choisir : «Il ne faudrait pas qu’une vente de SFR conduise à une augmentation des tarifs pour les abonnés»

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La présidente de l’association de défense des droits des consommateurs Marie-Amandine Stévenin reste prudente sur les conséquences, pour les clients de SFR, d’une potentielle vente du groupe de télécoms.
Une agence de l'opérateur SFR, à Paris, le 16 juin 2025. (Emma da Silva/AFP)
par Mathis Lyko
publié le 5 août 2025 à 5h42

SFR comptait, fin 2024, 19 millions d’abonnés mobiles et 6 millions d’abonnés fixe. Des clients qui peuvent s’estimer concernés par l’avenir du groupe de télécoms après la validation, ce lundi 4 août, de la restructuration de la dette de sa maison mère, Altice France. Celle-ci pose encore un peu plus la question d’une vente prochaine de l’opérateur. Marie-Amandine Stévenin, présidente de l’UFC-Que Choisir, explique à Libération les conséquences d’une possible cession de SFR.

Quelles répercussions pourrait avoir une vente de SFR ?

Il faudra être très attentif à la répartition des marchés de SFR entre les autres opérateurs [Orange, Bouygues, Free, ndlr], car cela pose des questions de concurrence et de territorialité. La gestion de la fibre, des box et d’Internet, sera-t-elle répartie en zone géographique, chaque opérateur ayant la charge d’une région ? Certains concurrents pourront-ils racheter l’entièreté d’un parc abonnés, de la téléphonie mobile et d’Internet ? Pour le moment, nous avons peu d’éléments sur ces sujets. Le présid