SFR comptait, fin 2024, 19 millions d’abonnés mobiles et 6 millions d’abonnés fixe. Des clients qui peuvent s’estimer concernés par l’avenir du groupe de télécoms après la validation, ce lundi 4 août, de la restructuration de la dette de sa maison mère, Altice France. Celle-ci pose encore un peu plus la question d’une vente prochaine de l’opérateur. Marie-Amandine Stévenin, présidente de l’UFC-Que Choisir, explique à Libération les conséquences d’une possible cession de SFR.
Quelles répercussions pourrait avoir une vente de SFR ?
Il faudra être très attentif à la répartition des marchés de SFR entre les autres opérateurs [Orange, Bouygues, Free, ndlr], car cela pose des questions de concurrence et de territorialité. La gestion de la fibre, des box et d’Internet, sera-t-elle répartie en zone géographique, chaque opérateur ayant la charge d’une région ? Certains concurrents pourront-ils racheter l’entièreté d’un parc abonnés, de la téléphonie mobile et d’Internet ? Pour le moment, nous avons peu d’éléments sur ces sujets. Le présid