Décidément, la majorité ne s’en sort pas avec les prix de l’essence. Les discussions autour du projet de loi de finances 2024 l’illustrent encore une fois, et plus précisément le sort réservé à l’amendement numéro 2780. Celui-ci, déposé par le rapporteur de la commission des finances de l’Assemblée nationale, le député Renaissance Jean-René Cazeneuve, et signé par 21 députés du même groupe, était encore en cours d’examen le soir du mardi 17 octobre par les services de l’Assemblée pour juger de sa recevabilité que Bercy confirmait déjà qu’il ne serait pas retenu dans la version finale du projet de loi de finances (PLF) pour lequel le gouvernement devrait utiliser le 49.3 assez rapidement.
Adopté en commission des finances la semaine dernière, cet amendement prévoyait de prolonger la «contribution temporaire de solidarité» sur les raffineries, l’extraction, l’exploitation minière ou sur la fabrication de produits de cokerie instaurée dans le précédent budget. Le mécanisme avait été l’an dernier la réponse européenne aux demandes de taxer les superprofits alors que les énergéticiens ont engrangé des