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Black-out

Coupures d’électricité : ça va être tout noir ?

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Jamais le risque d’un effondrement du réseau n’a été aussi élevé que cet hiver, à cause notamment de l’arrêt de nombreux réacteurs nucléaires. Outre l’option «délestage», RTE étudie plusieurs scénarios pour réalimenter rapidement le pays en cas de black-out.
La centrale thermique de Cordemais, en Loire-Atlantique. (Loic Venance/AFP)
par Thierry Gadault
publié le 4 décembre 2022 à 20h15

L’hiver météorologique, qui va de décembre à février, vient à peine de commencer et la France claque déjà des dents. Pas de froid, les températures sont encore raisonnables, mais de peur d’être soumise à des coupures électriques intempestives en raison de l’insuffisance de la production d’origine nucléaire. Au point qu’Emmanuel Macron a tenté de calmer le jeu samedi en lançant un «pas de panique» qui ne trompe personne. D’autant qu’à force de principe de précaution, le gouvernement a lui-même fait monter la pression entre prévisions pessimistes de RTE et circulaire aux préfets : pour préparer le pays au pire, les annonces, toutes plus inquiétantes les unes que les autres, se sont ainsi multipliées depuis le mois de septembre.

Dernière en date : la circulaire envoyée la semaine dernière aux préfets, donc, pour détailler les mesures à prendre afin de préparer le pays aux coupures (dans le jargon policé de l’administration, on préfère le terme de «délestage»)