Ce vendredi 26 avril, les agences Moody’s et Fitch, deux des Big Three (les trois principales agences de notation) annonceront dans la soirée leur actualisation de la note de la France. Comme à chaque fois, leur verdict est attendu avec appréhension par l’exécutif, puisqu’il peut peser sur le degré de confiance des marchés, et donc sur les taux auxquels la France peut emprunter. Certains des Big Three pourraient dégrader la note française ou ses perspectives, soit ce vendredi, soit le 31 mai, date de la note de Standard & Poor’s. Catastrophe ? Sans doute pas, car l’effet de ces décisions est rarement majeur. D’ailleurs, les marchés restent sereins actuellement, même si le 10 avril Bercy a revu en nette hausse ses prévisions de déficit pour 2024 et l’ampleur de la dette à venir.
En 2011, sous la présidence de Sarkozy, son entourage s’attachait à défendre la note maximale AAA qu’avait alors la France auprès des trois organismes. Il s’agissait, selon Alain Minc, conseiller du président, d’un «trésor national». Finalement, en janvier 2012, la France perd son triple A auprès de l’agence Standard & Poor’s. Et le résultat est… à peu près imperceptible. Le taux d’emprunt à dix a