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Il y a treize ans, un Airbus A330 de la compagnie Air France s’écrasait dans l’océan Atlantique. Cette catastrophe aérienne a fait 228 victimes. Il a fallu dix années d’instruction, de multiples expertises et des heures d’audition avant de parvenir à ce moment de justice. A compter de ce lundi 10 octobre, Airbus et Air France, poursuivis pour homicide involontaire, devront s’expliquer sur leurs responsabilités respectives dans le dysfonctionnement des sondes Pitot, les capteurs de vitesse de l’avion, et la formation des pilotes en situation de crise.
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Dans le documentaire visible en tête d’article, les journalistes à Libération Caurentin Courtois et Franck Bouaziz interrogent les parties prenantes de cet accident. Les familles de victimes relatent le long travail judiciaire et leurs doutes quand le procès a failli ne pas avoir lieu. Des pilotes d’Air France reconstituent ce qui a pu se passer au moment de l’accident, et des dirigeants de compagnies aériennes décrivent comment ils ont tiré la sonnette d’alarme un an avant la catastrophe.