C’est le 7 octobre, le premier mardi du mois, que le projet de loi de finances (PLF) pour 2026 aurait dû être déposé à l’Assemblée nationale afin que son examen par la Commission des finances puisse commencer quelques jours plus tard. Cette échéance, prévue par la Constitution, le Premier ministre Sébastien Lecornu, avant de démissionner, avait déjà prévu de s’en affranchir. Une souplesse que le Conseil constitutionnel devrait tolérer, puisqu’il avait en février considéré que le non-respect de ce calendrier ne portait pas nécessairement «d’atteinte substantielle aux exigences de clarté et de sincérité du débat parlementaire».
Le Premier ministre avait décidé de déposer le PLF le 13 octobre, puisque, expliquait en septembre Amélie de Montchalin, l’actuelle ministre démissionnaire des Comptes publics, «l’essentiel est de respecter les soixante-dix jours d’examen par le Parlement prévus ensuite par la Constitution, puis le temps nécessaire au Conseil constitutionnel pour valider à son tour la l