Menu
Libération
Conjoncture

Croissance : après la Banque de France et l’OCDE, l’Insee revoit lui aussi sa prévision à la baisse

Article réservé aux abonnés
L’institut national de la statistique n’anticipe plus qu’une légère hausse de 0,1 % au premier trimestre puis de 0,2 % au deuxième. Il table aussi sur une remontée du taux de chômage à 7,6 % de la population active à mi-2025.
Selon l'Insee, l’inflation n’a été que de 0,8 % sur un an en février – repassant sous les 1 % pour la première fois depuis février 2021. (Magali Cohen/Hans Lucas via AFP)
publié le 18 mars 2025 à 17h13

Si les menaces sur la hausse des droits de douane brandies par Trump ne se matérialisaient pas toutes. Si le cours du pétrole restait à bas niveau. Si les ménages français cessaient leur comportement de précaution et piochaient dans leur épargne. Si la mise à la diète des dépenses publiques ne freinait pas l’ensemble de l’économie. Et si tout ceci se produisait en ce début d’année, alors peut-être que la prévision de croissance du produit intérieur brut (PIB) inscrite par le gouvernement Bayrou dans le dernier budget, 0,9 % pour cette année, pourrait devenir réalité.

Après la Banque de France le 12 mars, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) lundi, l’Insee revoit, ce mardi 18 mars, à la baisse ses anticipations sur l’activité é