Menu
Libération
Retouches

De la non-indexation des retraites à la taxation des hauts revenus, le budget au cœur d’un grand marchandage

Article réservé aux abonnés
Des négociations sont en cours pour modifier le projet de budget 2025. Un exercice d’équilibriste pour un gouvernement qui tente de contenter les partis de sa coalition aux positions divergentes sans remettre en cause son objectif de réduction du déficit.
Le Premier ministre, Michel Barnier, à Angers le 15 novembre 2024. (Estelle Ruiz/Hans Lucas. AFP)
publié le 19 novembre 2024 à 6h35

Alors que le projet de loi de finances (PLF) et celui de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2025 sont arrivés au Sénat, le gouvernement a lancé une grande opération de marchandage pour tenter de contenter les partis qui appartiennent au socle dit «commun». Au gré de leurs prises de parole, les ministres et le Premier d’entre eux, Michel Barnier, annoncent des réécritures partielles des mesures inscrites dans les textes budgétaires.

Des gestes concédés au compte-goutte aux partis entrés au gouvernement afin de tenter d’obtenir un accord en commission mixte paritaire, où siègent sept sénateurs et sept députés. Michel Barnier a répété vendredi 15 novembren lors d’une visite au congrès des départements, qu’il n’était «fermé à aucune évolution de ce budget, dès l’instant que l’objectif de déficit à 5 % [pour 2025] est préservé». Ce n’est pas le cas pour l’instant, le chiffrage initial du gouvernement (affichant un effort de 60 milliards d’euros pour ramener le déficit