Menu
Libération
Le Libé des historien·nes

De la Rome antique au Moyen Age, les recettes d’un budget à l’équilibre (ou pas)

Article réservé aux abonnés
Libé des historien·nesdossier
Si le Premier ministre présente ce jeudi 10 octobre un budget raboté pour faire face à une dette de plus de 3 000 milliards d’euros, cette préoccupation n’est devenue centrale qu’au Moyen Age.
Un percepteur des impôts représenté dans un bas-relief datant du IIe siècle après J.-C. (NPL/Opale)
par Pauline Ducret, Membre de l'Ecole française de Rome et Florian Besson, Docteur en histoire de l'université Paris-Sorbonne
publié le 9 octobre 2024 à 20h31

A l’occasion des «Rendez-vous de l’histoire», qui se tiennent à Blois du 9 au 13 octobre 2024, les journalistes de Libération invitent une trentaine d’historiens pour porter un autre regard sur l’actualité. Retrouvez ce numéro spécial en kiosque jeudi 10 octobre et tous les articles de cette édition dans ce dossier.

Le Premier ministre présentera dans la journée son budget au Conseil des ministres, et l’on sait déjà qu’il sera placé sous l’angle de l’austérité, de la réduction des dépenses, et d’une économie – inédite – de l’ordre de 60 milliards d’euros, ce qui va conduire à tailler, encore, dans des services publics déjà exsangues. Le tout à l’ombre d’un mot omniprésent, effrayant, un mot avec lequel on ne négocie pas : la dette, qui atteint la somme de plus de 3 000 milliards d’euros. A l’heure où l’on présente plus que jamais la dette comme