Il n’est pas si surprenant que des petits malins aient lancé «Sniffy», une fiole de poudre blanche à «sniffer» pour se donner un coup de boost, vendue en toute légalité dans les bureaux de tabac et que le ministre délégué à la Santé, Frédéric Valletoux, a illico souhaité interdire, même si ce sera long et compliqué. Car cette mise sur le marché reflète l’engouement des consommateurs depuis quelques années pour les produits «énergisants», en particulier les boissons en canettes, mais aussi les «shots», des mini-bouteilles à avaler cul sec. Et donc maintenant, des poudres.
Les arguments marketing de la poudre à sniffer sont les mêmes que ceux de ces boissons qui promettent de booster son énergie, se donner un petit coup de pouce à la salle de sport, en période d’examens ou pour faire la fête toute la nuit. Autorisées depuis 2008, les boissons énergisantes en France sont désormais légion dans les rayons des épiceries et supermarchés. Aux côtés du mastodonte autrichien Redbull, premier arrivé sur le marché il y a seize ans, on retrouve nombre de marques comme Monster Energy Drink, commercialisé par Coca-Cola ou Ragnarök, lanc