La date du jeudi 7 août clignotait en rouge sur leur agenda : pour les entreprises françaises, c’est le jour J qui marque l’entrée en vigueur du droit de douane unique de 15 % imposé en définitive par Donald Trump à la plupart des produits en provenance de l’Union Européenne entrant aux Etats-Unis. L’accord annoncé le 27 juillet à l’issue de la rencontre entre le président américain et la cheffe de file de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a été perçu par les uns comme une capitulation. Par les autres comme un moindre mal par rapport aux menaces initiales du fantasque locataire de la Maison Blanche.
Dans une interview donnée à Libération, le ministre de l’Economie Eric Lombard a ainsi qualifié ce deal forcé de