Après avoir décrété samedi des droits de douane contre le Canada, le Mexique, et dans une moindre mesure la Chine, Donald Trump a fait volte-face, lundi, concernant Mexico. Dimanche il avait désigné sa prochaine cible : l’Europe, pour qui il promet de prendre une décision «très bientôt». Ce lundi matin, cette menace et la première salve de taxes douanières américaines ont fait plonger les Bourses européennes et asiatiques, en particulier le secteur automobile, très exposé à la mondialisation de l’économie.
Peinant à discerner une logique économique dans l’action de Trump, le directeur du Centre d’études prospectives et d’informations internationales (Cepii), Antoine Bouët, analyse les conséquences que pourrait avoir pour l’économie mondiale une guerre commerciale de grande échelle. En s’appuyant sur