Dans la roseraie de la Maison Blanche mercredi 2 avril, après la clôture des marchés boursiers américains, le président Donald Trump a enfin expliqué en quoi consistait son «Liberation Day». C’est le jour, s’est-il emporté devant un parterre acquis à sa cause, de la déclaration de «notre indépendance économique», celui où «nous commencerons à enrichir à nouveau l’Amérique», signant le «retour» d’un supposé «âge d’or de l’Amérique». Au terme de son discours, il a signé les décrets pour mettre en musique cette nouvelle donne dans les relations commerciales internationales, une déflagration pour l’économie mondiale. Libération fait le point sur la portée de ce décret.
Qui est concerné ?
Tous les pays sont visés par des droits de douane américains d’au moins 10 %. Mais 57 d’entre eux (l’UE comptant pour un seul), ceux avec lesquels «les Etats-Unis ont les déficits commerciaux les plus élevés», se voient imposer un traitement spécial, a précisé dans la foulée la Maison Blanche dans un document écrit : ils vont avoir «des d