L’annonce d’un taux unique de 15 % de droits de douane a permis au secteur de l’automobile, l’une des industries les plus vulnérables aux menaces du président américain, de respirer un peu. Cet accord entre les Etats-Unis et l’Union européenne, annoncé dimanche 27 juillet, signe «une désescalade» bienvenue dans un contexte de «grave incertitude», a salué Sigrid de Vries, la directrice générale de l’Acea, le lobby européen des constructeurs automobiles, tout en avertissant qu’il continuera d’avoir un «impact négatif pour le secteur».
Les Etats-Unis imposaient en effet depuis avril des droits de douane de 27,5 % aux constructeurs européens, après que Donald Trump a décidé