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Droits de douane : pour la France, un accord à 15% est un moindre mal

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La rencontre entre Donald Trump et Ursula von der Leyen en Ecosse, ce dimanche, a entériné un accord commercial entre l’Union européenne et les Etats-Unis. Il devrait permettre de limiter la casse pour Paris, moins dépendant aux exportations américaines que ses voisins européens.
Ursula von der Leyen et Donald Trump à Turnberry, au sud-ouest de l'Ecosse, le 27 juillet 2025. (Brendan Smialowki /AFP)
publié le 27 juillet 2025 à 18h52
(mis à jour le 27 juillet 2025 à 20h26)

Toujours «fifty-fifty». De nouveau interrogé ce dimanche sur la probabilité que les Etats-Unis et l’Union européenne parviennent à s’entendre sur un accord commercial, Donald Trump avait, comme souvent, entretenu le doute pour maintenir la pression sur la partie adverse. Le président américain menaçait de mettre à exécution sa menace de taxer à 30% tous les produits européens importés dans son pays dès le 1er août. Il aura finalement obtenu la signature d’un de ces deals qu’il affectionne tant avec la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.

Selon les premiers éléments rendus publics à l’issue de la rencontre entre les deux dirigeants, l’Europe a accepté que l’essentiel de ses exportations, dont les automobiles, soit frappé de 15% de droits de douane. Ce qui équivaut tout de même à un triplement des taxes douanières, puisque avant le retour de Trump au pouvoir les biens européens importés aux Etats-Unis étaient en moyenne majorés de 4,8%.

Moins de dépendance à la demande américaine

Pour la France, actuellement soumise comme le reste de l’Union européenne à une taxe de 25% sur les aut