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Droits de douanes de Trump, marché chinois, électrification… Le modèle automobile allemand décidément à la peine

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Les annonces par le président américain, mercredi 26 février, de droits de douane de 25% sont une nouvelle embûche pour les constructeurs d’outre-Rhin, pourtant sûrs de leur fait pendant plusieurs décennies.
Dans l'usine de production de voitures BMW de Munich, le 24 septembre 2024. (Mathias Zwick/Inland pour Libération)
publié le 14 février 2025 à 21h29
(mis à jour le 27 février 2025 à 10h25)

Donald Trump a annoncé ce 26 février que les produits européens seront «prochainement» taxés à 25 %. Le président américain veut imposer des «droits de douane réciproques» pour rétablir l’«équité» dans les relations commerciales entre les Etats-Unis et le reste du monde. Si ceux frappant le Mexique, le Canada ou la Chine dans certains secteurs ont été mis en place en premier, la menace est sérieuse pour un secteur en particulier, et déjà en difficulté : l’automobile allemande. Les Etats-Unis ont en effet été le premier marché d’exportation des usines d’outre-Rhin en 2024 (23,6 milliards d’euros). Les Allemands «ne prennent rien de nous, mais ils nous envoient leurs Mercedes, BMW, Volkswagen, des millions et des millions de ces voitures», avait déjà tonné le président des Etats-Unis à l’automne.

«Il ne faut surtout pas paniquer, tempère Vincent Salimon, PDG de BMW Groupe France. Il y a beaucoup d’effets d’annonces, de décisions à court terme, de changements de réglementations, donc pour un secteur qui travaille sur un cycle long, ce n’est pas toujours simpl