Rebondissement après rebondissement après rebondissement. OpenAI, la start-up qui a fait naître l’intelligence artificielle générative à succès ChatGPT, a annoncé mercredi 22 novembre avoir trouvé un accord pour faire revenir à sa tête Sam Altman, que l’entreprise avait limogé vendredi.

«J’aime OpenAI et tout ce que j’ai fait ces derniers jours n’avait qu’un but : faire perdurer cette équipe et sa mission», a twitté Altman, 38 ans, au cœur d’une saga que seule la Silicon Valley peut inventer depuis cinq jours. Quand j’ai décidé de rejoindre Microsoft dimanche, il semblait évident alors que c’était la meilleure décision pour moi et pour l’équipe. Avec le nouveau conseil d’administration et la confiance de Satya (Nadella, patron de Microsoft), je suis très impatient de revenir à OpenAI et de bâtir un partenariat solide avec Microsoft».

Le conseil d’administration sera lui aussi renouvelé et sera désormais composé de Bret Taylor, co-créateur de Google Maps passé par Twitter et actuel PDG de Salesforce, Larry Summers, ancien président de la Réserve fédérale américaine, and Adam D’Angelo, fondateur du réseau Quora, qui figurait dans l’ancien «board» ayant limogé Altman.

La tourmente OpenAI captive depuis vendredi soir et l’annonce du limogeage brutal de Sam Altman, l’un de ses cofondateurs. Lundi, à la surprise générale, Microsoft avait annoncé l’embauche d’Altman, remplacé dare-dare par Emmett Shear, ancien patron et cofondateur de la plateforme de vidéos en direct Twitch.

Lundi, la vice-présidente des affaires mondiales de l’entreprise, Anna Makanju, a assuré au personnel qu’Open AI avait eu d’«intenses discussions» avec le conseil d’administration, Altman et Shear, en vue de résoudre le conflit avant Thanksgiving. Un message envoyé après que 95 % des employés ont menacé de démissionner si l’ancien PDG n’était pas réintégré.

Mise à jour à 7h45 avec les précisions de Sam Altman sur Twitter.