Coup de pouce à droite. Pas mal ce grand blond… Dommage le «Netflix and chill» bien ringard dans sa bio. Coup de pouce à gauche. Elle a l’air sympa, Emmeline. Si seulement elle était végane… Sur Tinder et compères, le ballet du swipe (le fait d’«aimer» un profil en le faisant glisser sur la droite ou de l’évacuer en l’envoyant sur la gauche) peut durer des heures, motivé par une quête absolue : celle de trouver le grand amour au prochain mouvement de doigt. Ce comportement, six utilisateurs le qualifient «d’addiction» dans un recours collectif déposé aux Etats-Unis visant Match, le groupe possédant la célèbre application de rencontres, ainsi que ses petites sœurs Hinge et OkCupid. Ça ne s’invente pas : la plainte a été lancée le 14 février, le jour de la Saint-Valentin.
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Un modèle commercial «prédateur», des fonctionnalités délibérément «manipulatrices»… Dans une soixantaine de pages, les plaignants originaires de tout le pays, de New York à la Californie en passant par la Floride, attaquent sec. «Match conçoit intentionnellement des plateformes avec des fonctionnalités addictives et semblables à celles d’un jeu», dénoncent-ils à l’encontre de l’entreprise. Ce qui aurait pour effet d’enfermer ses internautes