Le revoilà. Après un peu plus de trois mois de pause, le Youtubeur français numéro 1 Lucas Hauchard, plus connu sous le nom de Squeezie, revient sur YouTube ce samedi 18 mai. L’influenceur l’a annoncé le 11 mai dernier en publiant, sur ses réseaux sociaux, un teaser de 34 secondes compilant des extraits de ces prochaines vidéos accompagné du message «De retour sur YouTube samedi 18 mai [émoji cœur]».
Depuis, les paris vont bon train chez ses 18,8 millions d’abonnés YouTube. Lequel de ses formats marquera la fin officielle de son repos ? «Qui est l’imposteur» avec DJ Snake et Omar Sy ? «Le pire date», avec en invité l’humoriste Jérôme Niel ? Dans les commentaires, les «Squeezos» [surnom donné à sa communauté] semblent attendre particulièrement la vidéo mettant en scène le créateur de contenu Mister V et le duo comique Eric et Ramzy. «Déjà la vidéo de l’année», prédit sur X un certain Guizouzou.
De retour sur youtube Samedi 18 Mai 🫶 pic.twitter.com/uk0qf9uXsY
— M8 Squeezie (@xSqueeZie) May 11, 2024
Le 23 janvier dernier, dans la foulée de la sortie sur Prime Vidéo de la série documentaire Merci Internet consacrée à son parcours, Squeezie annonçait faire une pause. «Pas longue. Deux, trois mois», précisait-il en vidéo «histoire de se reposer, d’avoir les idées au clair, d’avoir de l’inspi aussi». «On a pris la décision, là, de se reposer, expliquait-il. Mine de rien, le doc, c’était le projet peut-être un peu de trop, en plus du reste, je veux dire.» Le break ne concernait que les vidéos sur sa chaîne YouTube principale. Ces trois derniers mois, le vidéaste a continué ses lives sur Twitch et les contenus autour de sa structure e-sport, Gentle Mates.
Des pauses de plus en plus fréquentes
Ces derniers temps, de nombreux créateurs contenus ont ressenti le besoin de stopper leurs activités quelque temps le temps de se ressourcer. Citons Mastu (6 millions d’abonnés YouTube) ou le célèbre duo McFly et Carlito (7,3 millions d’abonnés). «Cela fait plusieurs mois que la course aux vidéos hyperproduites, aux “guests”, aux concepts, qu’on a tant aimés et tant pratiqué, n’a plus le même goût, car elle est devenue la norme. Cette course effrénée est d’autant plus fatigante qu’elle n’est plus inédite ou nouvelle», justifiait David Coscas a.k.a McFly.
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En février dernier, plusieurs vidéastes décrivaient dans Libé des états de fatigue pouvant s’apparenter à des burn-out. «Je me suis lancé pour tuer le temps, mais jamais je n’aurais imaginé que ce serait mon métier, avec 10 salariés à temps plein. Le milieu s’est professionnalisé et la plupart d’entre nous sommes devenus des patrons. Or des patrons de PME qui partent en burn-out au bout de trois ans ce n’est pas rare», expliquait par exemple, Benjamin Brillaud (Nota Bene). Germain O’livry alias Dr Nozman abordait aussi la pression liée aux résultats des vidéos. Il affirmait : «On est vachement dépendants de ces chiffres, je les regarde tout le temps. C’est infernal parce que ça nous met le doute et c’est anxiogène. Par exemple, parfois je prévois une miniature et un titre pour ma vidéo et si je vois que ça ne fonctionne pas, je la change tout de suite. Ça nous pousse aussi à comparer sans cesse nos vidéos les unes aux autres. En fait, notre patron est une intelligence artificielle qui tire les ficelles.»