D’Elon Musk à Edward Snowden, l’affaire indigne la sphère des libertariens du net. Samedi 24 août, le fondateur de la messagerie Telegram, Pavel Dourov, a été interpellé à l’aéroport du Bourget (Seine-Saint-Denis) puis placé en garde à vue. Près de quarante-huit heures plus tard, le parquet de Paris éclaire enfin le contexte de l’arrestation du milliardaire franco-russe de 39 ans, survenue dans le cadre d’une information judiciaire contre «personne non dénommée». Au total, douze chefs d’accusation sont listés, parmi lesquels «complicité dans la détention d’une image à caractère pédopornographique», de «trafic de stupéfiants» ainsi que «d’escroquerie en bande organisée». Autant d’activité illicites découlant de la modération très légère de la messagerie. Et qui ont déjà été repérés sur d’autres réseaux sociaux. La différence, comme le précise à Libérati
Interview
Arrestation du fondateur de Telegram : «On n’a jamais pris une mesure aussi coercitive à l’égard du dirigeant d’un réseau social»
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Le milliardaire franco-russe de 39 ans faisait l’objet d’un mandat de recherche pour les contenus illicites circulant sur sa plateforme. (Alamy/ABACA)
par Elise Viniacourt
publié le 26 août 2024 à 19h11
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