Nous sommes au cœur des années 2010. Dans le grand fourre-tout d’Internet, Facebook règne en maître. Le réseau social est le plus utilisé au monde et atteint en grande pompe son premier milliard d’utilisateurs. Pourtant, une ombre à l’horizon inquiète son fondateur, Mark Zuckerberg : les smartphones. En plein boom, ces briques tactiles inondent les rues, les cours de récré et les transports. Avec elles, la Toile tout entière tient désormais dans une poche. Pourtant Facebook, encore très utilisé sur PC, peine à adapter sa technologie au (tout) petit écran. Pour raccrocher les wagons, l’entreprise – désormais rebaptisée Meta – opte pour une solution : racheter des pousses qui, elles, parviennent à prendre le virage de l’Internet mobile. En l’occurrence, la messagerie WhatsApp et le réseau social Instagram.
Près de quinze ans plus tard, ces acquisitions sont remises en question. Sous l’impulsion d’un combat de longue date mené par l‘autorité américaine de la concurrence (FTC), Meta pourrait perdre ses d