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Interview

Black Friday : «Les commerçants multiplient de manière totalement artificielle les occasions de dépenser»

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Olivier Gayraud, juriste à l’association de consommateurs CLCV, rappelle les règles qui encadrent cette période de promotion et de consommation intense.
Dans une rue commerçante de Toulouse, le 18 novembre 2023. (Frederic Scheiber/Hans Lucas.AFP)
publié le 23 novembre 2023 à 9h41

On ne peut pas y échapper à l’approche de la fin du mois de novembre. Depuis son importation en France à la moitié des années 2010, le Black Friday s’est imposé comme une occasion incontournable pour les entreprises de commerce en ligne voulant écouler leurs stocks à l’approche de Noël. Le principe est simple : proposer des réductions – réelles ou non – sur une large gamme de produits pour attirer un maximum de clients et réaliser des ventes record lors de ce vendredi et de la semaine qui le précède. En 2022, selon le cabinet GFP, le chiffre d’affaires pour les biens d’équipement de la maison généré pendant cette période en France a atteint 802 millions d’euros. Olivier Gayraud, juriste à l’association de consommateurs CLCV, rappelle les règles auxquelles sont soumis les commerçants et les bons réflexes à adopter en tant qu’acheteur.

Est-il encore possible de faire de vraies affaires lors du Black Friday ?

Le Black Friday, c’est quelque chose qui a été inventé de toutes pièces il y a quelques années et qu’on a importé des Etats-Unis. C’est un événement supplémentaire pour amener les gens à dépenser. Pendant le Black Friday, on retrouve tous les problèmes qu’o