Une nouvelle entreprise de la tech contrainte de revoir ses ambitions à la baisse. Bumble, l’une des applications de rencontre les plus utilisées au monde, va supprimer environ 350 postes cette année, dans la foulée de nombreuses autres boîtes désireuses de réduire leurs coûts. L’entreprise américaine compte ainsi «mieux aligner son modèle d’exploitation sur les priorités stratégiques futures», d’après son communiqué de résultats trimestriels publié mardi, où elle annonce sa décision.

Ce plan de restructuration correspond à environ un tiers de ses effectifs. Bumble employait plus de 950 personnes fin décembre 2022, d’après un document officiel déposé auprès du gendarme boursier américain (SEC).

La société basée au Texas a pourtant réduit ses pertes nettes à 32 millions de dollars pour le quatrième trimestre 2023, au lieu de 159 millions l’an dernier à la même période. Et son chiffre d’affaires a progressé de 13 %, à 274 millions de dollars. Mais son titre plongeait de près de 8 % lors des échanges électroniques après la clôture de la Bourse de New York mardi soir.

Lidiane Jones, nouvelle patronne de Bumble après le départ au début de l’année de l’ancienne directrice générale Whitney Wolfe Herd, a salué dans le communiqué des résultats solides, et assuré que la «transformation de l’organisation» va l’aider à «fournir aux utilisateurs des expériences nouvelles et attractives qui créent des relations saines et équilibrées».

Plus tôt mardi, le groupe japonais Sony a annoncé le licenciement de 8 % des effectifs mondiaux de PlayStation, soit 900 personnes dans le monde. Au total, l’année dernière, les entreprises technologiques ont perdu 260 000 emplois, selon layoffs.fyi, un site californien qui suit l’évolution du secteur. Depuis le début de l’année, les licenciements s’élèvent à près de 44 000 personnes, selon le site, dans 171 sociétés.