C’est une satisfaction sans excès d’euphorie, et pour cause. Certes, en matière de cybersécurité, Paris a passé l’an dernier le cap des Jeux olympiques et paralympiques (JOP) sans incident majeur, se félicite l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi) dans son dernier rapport annuel, publié mercredi 15 avril. Mais l’événement sportif mondial, objet de toutes les attentions et de toutes les précautions, a été «l’arbre qui cache la forêt de 2024», dixit le directeur général du «cyberpompier» de l’Etat, Vincent Strubel : «Le dispositif de cyberdéfense national mis en place par l’agence a également été éprouvé lors des élections européennes et législatives, à l’heure où des acteurs cherchent à déstabiliser ces temps forts démocratiques», souligne-t-il dans l’avant-propos. Et les attaques informatiques, qu’elles soient orchestrées par des groupes cybercriminels ou nourries par les convulsions géopolitiques, se sont encore intensifiées, comme en témoigne le «Panorama de la cybermenace» livré par l’Anssi en mars.
L’accalmie n’étant pas pour demain, l’heure est à la «résilience», objet d’un projet de loi q