Le coup de filet est massif. Au total, plus de 700 vidéos à caractère sexuel ou érotique ont été découvertes dans un établissement scolaire de Quito, capitale de l’Equateur. Leur particularité ? Toutes mettent en scène des élèves – une vingtaine selon le média Primicias – à l’âge pour l’instant inconnu. Surtout, toutes ont été générées par intelligence artificielle (IA).
Si l’affaire agite le pays d’Amérique du Sud, où une enquête a été ouverte jeudi 5 octobre, le phénomène semble prendre de l’ampleur, d’autres cas similaires ayant été recensés ces dernières semaines en Espagne et en Australie.
Vu d'Espagne
Faux nudes scabreux ou films licencieux… Ces contenus pornographiques sont d’une part forgés à l’aide de photos de certains élèves, d’autre part grâce aux récentes évolutions de l’intelligence artificielle. Car, là où les deepfakes porno semblent avoir émergé massivement à partir de 2018, visant notamment des célébrités telles que Natalie Portman ou Emma Watson, ils semblent être devenus de plus en plus faciles à réaliser ces dernières années et surtout concerner tout un chacun. Notamment grâce à l’essor d’IA génératives d’images plus que performantes.