Pour son entrée en Bourse ce mardi, après un premier échec en 2015, Deezer avait sorti tambours et trompettes. Pourtant au terme de cette journée, la plateforme française de streaming a surtout payé les violons… A l’ouverture du marché, l’action de l’entreprise se traite à 8,50 euros. En deux heures à peine, c’est la dégringolade : elle ne vaut plus que 5,52 euros. Avant la fin de la séance, le cours remonte légèrement, pour se stabiliser autour des 6,10 euros. Soit une perte de valeur de près de 28 % sur la journée.
Après cette tempête, ce mercredi a été plus calme, le cours oscillant autour des 6 euros. De quoi rassurer un minimum la direction de la plateforme de streaming. Pourtant aucun des objectifs n’a été atteint. La société visait une valorisation élevée, à hauteur de 1,05 milliard d’euros. Mais la Bourse a estimé à la clôture qu’elle ne valait que 678 millions d’euros. Elle souhaitait lever au moins 275 millions d’euros, mais n’est parvenue à s’en garantir que 143. «Plusieurs éléments sont venus alimenter cette chute», estime auprès de Libération Catherine Karyotis, professeure de finance à la Neoma Business School de Reims.
La tentative avortée de 2015
Premier d’entre eux : le pr