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Concurrence

Facebook, Google, Amazon… Ce que le DMA, nouvelle réglementation européenne, va changer

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Avec le Digital Markets Act, entré en vigueur ce jeudi 7 mars, l’Europe se munit enfin de sa nouvelle législation pour limiter la position dominante des géants de la tech jugés trop puissants (Meta ou Amazon). De quoi bouleverser notre usage des réseaux sociaux et des messageries.
Les firmes concernées ne pourront plus imposer leur navigateur web ou un moteur de recherche par défaut : Safari sur un iPhone, Google Chrome sur Android. (Jonathan Raa/NurPhoto.AFP)
publié le 6 mars 2024 à 16h26
(mis à jour le 7 mars 2024 à 9h04)

«Ce que nous attendons des «contrôleurs d’accès», c’est un changement de comportement», synthétise Margrethe Vestager, vice-présidente de l’exécutif européen. Après des années de négociations, la nouvelle législation européenne sur le numérique est en place depuis ce jeudi 7 mars, minuit. La Commission européenne avait même prévu pour l’occasion un compte à rebours. Contraignants pour les entreprises, les effets de ces nouvelles règles devraient aussi se ressentir du côté des utilisateurs.

Le DMA, c’est quoi ?

Dans un monde de la tech dominé par quelques entreprises incontournables, le Digital Markets Act – «loi sur les marchés numériques» en français – a été pensé par la Commission européenne pour «garantir des marchés numériques équitables et ouverts», en s’attaquant aux pratiques jugées anticoncurrentielles. Les firmes concernées ne pourront par exemple plus imposer leur navigateur web ou un moteur de recherche par défaut : Safari sur un iPhone, Google Chrome sur Android.

Cette nouvelle loi européenne a initialement été proposée en décembre 2020 dans le cadre de la stratégie visant à «façonner l’avenir numérique de l’Europe». Portée par la vice-présidente de la Commission européenne, Margrethe Vestager, et le commissaire européen au marché intérieur, Thierry Breton, la proposition a été adoptée par le Parlement et le C