A Washington, les fanas de droit de la concurrence ne doivent plus savoir où donner de la tête. Un peu plus d’une semaine après l’ouverture d’un procès historique qui pourrait aboutir au démantèlement de Meta, c’est au tour de Google de passer sous la loupe d’un tribunal. A partir de ce mardi 22 avril, une nouvelle phase d’audiences s’ouvre pour le cador de la Silicon Valley, potentiellement étalée sur deux semaines. Quinze jours décisifs, puisqu’ils pourraient l’amener à perdre son navigateur phare, Google Chrome.
Ce nouveau chapitre judiciaire s’inscrit dans une procédure labyrinthique ouverte de longue date. Et dans laquelle Google a déjà été reconnu coupable. Depuis 2020, le ministère américain de la Justice accusait le géant de monopoliser illégalement le marché de la recherche en ligne. Des accusations qu’un juge américain a reconnues comme étant justes en août 2024, en estimant que Google avait violé les lois antitrust du pays. Pourquoi, dès lors, la multinationale doit-elle de nouveau passer dans un tribunal ? Pour décider