Avec moins d’un an d’existence, Mistral AI brasse déjà beaucoup plus que de l’air. Déjà en juin, la start-up française spécialisée dans l’intelligence artificielle (IA) génératrice de textes a attiré l’attention des médias en levant quelque 105 millions d’euros. Moins de deux mois après sa création. Dimanche 10 décembre, l’entreprise d’une vingtaine d’employés à peine réitère le coup d’éclat en levant 385 millions d’euros. Tandis que la petite affaire, désormais valorisée à 2 milliards d’euros, se pare du prestigieux titre de licorne, une question émerge : pourquoi a-t-elle autant le vent en poupe ?
Analyse
«Depuis la création de Mistral AI en mai, nous suivons une ambition claire : créer un champion européen à vocation mondiale dans l’intelligence artificielle», fanfaronne son patron, Arthur Mensch, cité dans le communiqué du groupe ce dimanche. Comprendre : concurrencer depuis le Vieux Continent les géants américains du marché que sont ChatGPT le célèbre robot conversationnel de la société californienne OpenAI,