Pas de bonne saga sans bon casting. Après cinq jours de rebondissements en chaîne autour d’OpenAI, la start-up à l’origine du logiciel d’intelligence artificielle ChatGPT, qui perd, qui gagne, qui disparaît du scénario ? Libération passe les principaux acteurs en revue, avant la probable arrivée de petits nouveaux, puisque le conseil d’administration temporaire devrait rapidement passer de trois à neuf sièges.
Les revenants
Sam Altman. C’est LA star de l’histoire, l’homme qui a été trahi par son conseil d’administration. Limogé vendredi, lors d’une vulgaire visioconférence et à la stupeur générale, de son poste de PDG d’OpenAI après l’avoir co-créé avec Elon Musk, l’ancien étudiant en informatique est repêché dans la foulée par Microsoft, qui a investi des milliards dans la start-up ces dernières années. Adepte d’une approche fonceuse misant tout sur le progrès, Altman croit aux «superintelligences» et défend une vision émancipatrice de l’IA. En outre, le patron reçoit le soutien de la quasi-totalité des salariés de sa boîte, qui menacent de plier bagage avec lui. Dimanche, il prévient que c’est la «première et dernière fois» qu’il porte un badge invité dans les locaux d’OpenAI. Le temps – accéléré – lui donne raison. Il fait finalement