Cinq jours que la saga tient en haleine développeurs du monde entier, travailleurs de la Silicon Valley et passionnés de drames en tous genres. Comme dans toutes les bonnes sagas, l’histoire commence par une trahison. Vendredi 17 novembre, Sam Altman se fait virer de son entreprise, OpenAI. Sous son égide, la start-up a fait naître l’intelligence artificielle générative à succès ChatGPT et atteint une valorisation de 90 milliards de dollars. Sous la pression des investisseurs, le conseil d’administration semble un instant vouloir revenir sur sa décision. Avant finalement de la maintenir, ouvrant la voie à un nouveau coup de théâtre : le recrutement d’Altman, 38 ans, par Microsoft. Dans la foulée, le board d’OpenAI se dote d’un nouveau numéro un, le fondateur de Twitch, Emmett Shear. On aurait pu penser que l’histoire s’arrêterait là… Mais depuis, la pagaille s’intensifie. Sur 770 employés de la start-up, plus de 730 exigent le retour de leur patron et le départ du conseil d’administration. La menace est là : si leurs revendications ne sont pas respectées, eux aussi claqueront la porte pour aller émarger à la firme de Bill Gates. Les frondeurs gagnent finalement leur bras de fer contre le conseil d’administration: moins de cinq jours après son limogeage, l’ex-PDG d’OpenAI revient
Décryptage
OpenAI : la saga Sam Altman, symbole des interrogations existentielles du secteur de l’intelligence artificielle
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Les cadres supérieurs d'OpenAI, à San Francisco en mars : Mira Murati, alors directrice de la technologie ; Sam Altman, alors directeur général ; Greg Brockman, président ; et Ilya Sutskever, scientifique en chef. (Jim Wilson/NYT.REDUX.REA)
publié le 21 novembre 2023 à 21h11
(mis à jour le 22 novembre 2023 à 10h36)
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