Une «provocation». Face aux nouvelles mesures de modération de X (anciennement Twitter), l’agacement de la secrétaire d’Etat au numérique, Marina Ferrari, est palpable. «Cette annonce ressemble à une provocation, sans doute à des fins commerciales», commente-t-elle, mercredi 5 juin, sur X. Deux jours auparavant, le réseau social avait annoncé autoriser désormais officiellement les contenus pornographiques et violents en son sein. Une mesure en phase avec les positions de son propriétaire, Elon Musk, pseudo-absolutiste de la liberté d’expression. Mais pas vraiment raccord avec le droit français et européen.
Blocage via les opérateurs télécoms
Hasard du calendrier : ce nouveau coup d’éclat de X intervient deux semaines après la promulgation au Journal officiel de la loi visant à sécuriser Internet, dite Sren. Et comme le résume Alexandre Lazarègue, avocat spécialiste en droit du numérique : «En autorisant le contenu pornographique, X va y être assujetti.» En effet, en France, les sites pornos sont ten