Meta pensait contourner le problème avec son offre payante sans publicité. Meta s’est trompé. Le Comité européen de la protection des données (EDPB) a demandé mercredi 1er novembre l’interdiction de l’utilisation non consentie des données personnelles d’usagers à des fins de publicité ciblée. Le groupe a désormais deux semaines pour mettre en règle ses deux réseaux phares, Facebook et Instagram. Jan Penfrat, conseiller du réseau d’ONG European Digital Rights, y voit un changement de taille pour l’industrie de la publicité en ligne.
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Le Comité européen de la protection des données a demandé au régulateur de données d’Irlande, où se trouve le siège européen de Meta, de bannir «tout traitement des données personnelles destiné à des publicités comportementales» sans engagement contractuel de l’usager pour l’autoriser. «Cette décision est un tournant majeur après des années de travail à ce sujet. L’EDPB rend illégal la manière dont les groupes comme Meta ont collecté et traité les données de leurs utilisateurs, et ce de manière rétroactive», explique Jan Penfrat. Si la collecte des données de manière non consentie devient illégale, c’est toute la base de données de Meta qui pourrait être rendue inopérante en Europe.
L’autorité de régulation norvégienne des donn