Les enquêteurs de la répression des fraudes débarquent dans les locaux d’Uber dans le cadre d’une procédure judiciaire pour fouiller les ordinateurs. Mais tout ce sur quoi les agents de la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) tombent, ce sont des écrans noirs. Comme si une coupure de courant venait de se produire.
Rien de surprenant : l’entreprise américaine vient simplement d’activer son «kill switch», ou coupe-circuit. Un outil utilisé à plusieurs reprises, raconte le Guardian, qui fait partie intégrante des nombreuses manœuvres à la limite de la légalité employées par la société, révélées ce dimanche par une vaste enquête du Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ), pour s’imposer dans le monde.
C’est quoi le «kill switch» ?
Il s’agit d’un genre de bouton d’arrêt d’urgence permettant de couper instantanément l’accès aux ordinateurs, documents et outils internes. Pas besoin d’appuyer sur chaque PC ou smartphone pour l’utiliser, son activation se fait à distance. Le but : protéger les données sensibles en cas de perte ou de vol de matériel.
Si de nombreuses entreprises utilisent ce dispositif, son us