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Sommet sur l’IA : Elon Musk, un troll surpuissant et beaucoup trop encombrant

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Intelligence artificielle (IA) : de la fascination à l'inquiétudedossier
En plein Sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle à Paris lundi 10 février, sur lequel il fait planer le doute de sa participation, le milliardaire, devenu intendant de l’administration Trump, a annoncé vouloir racheter OpenAI. Enième provoc ou stratégie agressive d’OPA ?
Le PDG de Tesla et propriétaire de X, Elon Musk, à Washington le 20 janvier. (Brian Snyder/REUTERS)
publié le 11 février 2025 à 13h17

Fallait pas l’inviter aussi… Musk, ce cousin provoc, un peu ou beaucoup facho, lourdingue et méga riche. Les Anglo-Saxons ont une belle expression pour ça : «the elephant in the room». Après des semaines à laisser planer le doute sur sa présence au Sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle de Paris, le multitasker le plus toxique du monde – patron de Tesla, boss de SpaceX, liquidateur en chef de l’administration Trump 2 – avec sa grimace boudeuse, sa prétention assumée et ses manières de gros bourrin narcissique propose finalement d’intervenir en visio. Alors trollera, trollera pas ? Viendra, viendra pas ?

Démocratie de la distraction

Sans surprise, il fait ce que font les relous qu’on invite par courtoisie à une soirée : il vient. Plus relou encore, il se laisse désirer, snobe les relances, dit qu’il a peut-être mieux à faire, puis s’incruste, à sa manière, brusque et outrancière, juste pour parler fort, changer la musique, monter le volume, casser des trucs et vomir sur le canapé. D’abord, son grand classique : les insultes sur X, son jouet préféré, qu’il a acheté bien cher, avant de le