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Pas emballé

«Starter packs» générés par IA : une tendance pas très éthique, et encore moins écologique

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Intelligence artificielle (IA) : de la fascination à l'inquiétudedossier
Ces images de figurines 3D sous emballage plastique déferlent sur les réseaux sociaux, soulevant des questionnements quant à leur empreinte écologique ou suscitant l’indignation des artistes, inquiets pour leur avenir.
Un «starter pack» à l'effigie de Thomas Pesquet, qui l'a relayé mais critiqué sur le réseau X. (DR)
publié le 18 avril 2025 à 16h26

Sous blister, Thomas Pesquet brandit dans sa main gauche un saxophone et tient dans sa main droite une balle de basket, deux de ses passe-temps terrestres favoris. A sa gauche sont figés un avion, un casque de spationaute et son autobiographie Ma vie sans gravité. Voilà à quoi ressemble le «starter pack» de l’une des personnalités préférées des Français. Ces images, produites par l’intelligence artificielle, montrent des figurines sous emballage plastique accompagnées de quelques accessoires caractéristiques.

Après le récent succès des images inspirées du studio Ghibli, cette nouvelle tendance inonde les réseaux sociaux : impossible d’avoir raté un starter pack si vous avez récemment scrollé sur X, Instagram ou même LinkedIn. Du socialiste Olivier Faure à l’animateur Stéphane Bern en passant par le patron du Medef, Patrick Martin, de nombreuses personnalités se sont prêtées au jeu. Une semaine après le lancement de la fonctionnalité de génération native d’images, fin mars, ChatGPT avait traité plus de 700 millions de demandes.

Si les utilisateurs ont été nombreux à générer leur propre fig