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Décryptage

Telegram : chien à capuche, nomadisme, sécurisation… Cinq choses à savoir sur une messagerie qui dérange

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Depuis samedi, Pavel Dourov, fondateur de l’application controversée, est entre les mains de la justice française. Pour tenter d’éclairer son arrestation, «Libé» revient sur cinq points à connaître sur Telegram, de ses origines anti-Kremlin à ses ambivalences.

Au fil des ans, la messagerie de Pavel Dourov s’est mis à dos nombre de gouvernements. (Kirill Kudryavtsev/AFP)
Publié le 28/08/2024 à 17h07

Certains l’érigent en martyr de la liberté d’expression, d’autres se réjouissent de l’arrestation d’un laxiste de la modération. Depuis le placement en garde à vue du milliardaire franco-russe Pavel Dourov, et avant même sa présentation à un juge en vue de sa mise en examen ce mercredi 28 août, les réactions déferlent. Pas toujours dans la demi-mesure. En cause : la messagerie fondée par l’entrepreneur : Telegram. De ses origines rebelles à ses zones de flou en passant par ses employés nomades… Libé passe en revue cinq choses à savoir sur l’application controversée qui est dans le collimateur des autorités françaises.

A l’origine, une application pour troller le Kremlin

Au commencement de Telegram, on trouve l’image d’un chien en sweat à capuche – devenue depuis symbole de soutien. La photo, insolente, est publiée par Pavel Dourov en 2011 sur le réseau social qu’il a lui-même fondé, VKontakte. En g