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Terrorisme en ligne : «l’appel de Christchurch» intègre OpenAI et cherche sa mise à jour

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Le sommet annuel visant à lutter contre le terrorisme en ligne, né en 2019 après l’attentat néozélandais contre des mosquées, se déroule ce vendredi 10 novembre, parallèlement au Forum de Paris sur la paix. L’occasion de mettre l’accent sur les nouveaux enjeux soulevés par l’intelligence artificielle et la guerre Hamas-Israël.
Emmanuel Macron au sommet annuel de «l'appel de Christchurch», en marge du Forum de Paris pour la paix, ce vendredi 10 novembre. (Ludovic Marin/AFP)
publié le 10 novembre 2023 à 17h41

L’horreur numérique avait duré dix-sept longues minutes. En direct sur Facebook, sans aucune barrière, aucune entrave, le terroriste Brenton Tarrant entrait armé le 15 mars 2019 dans deux mosquées et faisait 51 morts à Christchurch (Nouvelle-Zélande). Le temps que la maison mère du réseau, Meta, réagisse, le mal était fait. En vingt-quatre heures à peine, la vidéo était enregistrée puis repartagée 1,5 million de fois sur le site. A l’image d’un virus particulièrement contagieux, elle pullulait sur YouTube, republiée en moyenne chaque seconde. Plongées dans une traque sans fin, les plateformes se retrouvaient complètement dépassées. Dans ce contexte, «l’appel de Christchurch» est né.

Deux mois précisément après les attentats néo-zélandais, la Première ministre de l’époque, Jacinda Ardern, ainsi que le président de la République française, Emmanuel Macron,