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Fiscalité

Emmanuel Macron, le président des dividendes qui ne ruissellent pas

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Dans son dernier rapport consacré aux réformes de 2017 sur la fiscalité du capital, France Stratégie observe qu’elles ont considérablement augmenté les distributions aux actionnaires et favorisé les créations d’entreprises, mais n’a pas décelé d’effet notable sur l’investissement dans cette politique de l’offre.
Emmanuel Macron, lors d'une conférence de presse à Tirana, en Albanie, ce mardi 17 octobre. (Franc Zhurda/AP)
publié le 17 octobre 2023 à 15h30

Il n’y a plus de saison, mais il reste des constantes. Ainsi, chaque année, au moment où tombe la fraîcheur de l’automne, France Stratégie, organisme d’étude et de prospective rattaché au Premier ministre et reconnu pour son sérieux, publie son rapport d’évaluation des réformes de la fiscalité du capital voulues par Emmanuel Macron lors de son élection à la présidence de la République. Soit la transformation de l’impôt sur la fortune (ISF) en un plus réduit impôt sur la fortune immobilière (IFI), la mise en place d’un prélèvement forfaitaire unique (PFU ou «flat tax») à 30 % sur les revenus concernés et la baisse de l’impôt sur les sociétés à 25 %. Des décisions fondatrices de la politique économique suivie avec constance par le chef de l’Etat, et pas sans rapport avec son indécollable étiquette de «président des riches».

Qu’ont-elles changé dans le pays ? Les amateurs d’avis tranchés, définitifs, seront encore déçus à la lecture de cette nouvelle livraison de France Stratégie, aussi censée être la dernière sur le sujet, et réalisée grâce à un accès privilégié aux données de la Direction générale des finances publiques. Ecrit avec des pincettes, le document donne des arguments au