La fin du «quoi qu’il en coûte», les plus modestes l’ont payée cash. Le choix du gouvernement d’arrêter l’an dernier les différentes mesures de soutien alors que l’inflation ne se calmait pas (elle a été de 4,9% en moyenne en 2023 après 5,2% en 2022) a percuté les ménages les plus pauvres. Dans son portrait social de 2023, l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) constate que la disparition des dispositifs exceptionnels et la création d’autres mesures sociofiscales ont eu des conséquences à la fois sur le taux de pauvreté, en hausse de 0,6 point, et sur les inégalités, qui se sont creusées.
En décidant de ne pas verser de nouvelle indemnité inflation, d’arrêter le bonus sur le chèque énergie, de ne pas reconduire de prime exceptionnelle de rentrée et de ne pas revaloriser de manière anticipée différentes prestations, tels que les bourses et les minima sociaux, comme il l’avait fait au 1er juillet 2022, le gouvernement alors dirigé par Elisabeth Borne a nettement fait baisser le niveau de vie de ceux qui