La consommation d’énergie à travers le monde n’en est pas encore à son retournement décarboné, mais elle va dans la bonne direction. Ce lundi 24 mars, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) a rendu sa très attendue Analyse énergétique mondiale 2025. Si la demande en énergie a battu un record et que la croissance des émissions de CO2 qu’elle engendre a encore été en hausse en 2024 (+0,8 %, contre +1,1 % en 2023) , la tendance est clairement à un ralentissement de la progression des plus polluantes (charbon et pétrole), quand les énergies renouvelables se développent bien plus rapidement. Et l’AIE d’ajouter, comme pour illustrer la manière dont le monde semble prendre le bon wagon de la nécessaire électrification des usages : «Le déploiement de l’énergie solaire photovoltaïque, éolienne et nucléaire, des voitures électriques et des pompes à chaleur depuis 2019 permet désormais d’éviter 2,6 milliards de tonnes de CO2 par an, soit l’équivalent de 7 % des émissions mondiales.»
Dans son rapport, l’agence détaille la consommation de toutes les ressources d’énergie, de l’essence brûlée dans les voitures jusqu’à l’électricité produite pour alimenter usines ou pompes à chaleur, tout en calculant leur impact sur le climat. Premier constat : la dema