Menu
Libération
Bilan

Eoliennes en mer : à Saint-Nazaire, la filière se fait porter pâle

Article réservé aux abonnés
En septembre 2022, Emmanuel Macron inaugurait le premier parc offshore français au large du grand port de Loire-Atlantique. Aujourd’hui, le secteur a du mal à se structurer et GE supprime des postes dans ses usines de Nantes et Montoir.
Les éoliennes du parc produisent 20 % de la consommation électrique de la Loire-Atlantique. (Francis Leroy/Hemis.AFP)
publié le 18 février 2025 à 7h41

A Saint-Nazaire, on ne peut pas rater les quatre-vingts éoliennes du premier parc offshore du pays. Bien visibles depuis la côte, elles produisent aujourd’hui l’équivalent de 20 % de la consommation électrique du département de Loire-Atlantique. L’inauguration, le 22 septembre 2022, a eu lieu en grande pompe avec Emmanuel Macron. «C’est le début du chemin, une première étape vers le développement massif des énergies renouvelables», promettait-il alors. Pour le territoire de Saint-Nazaire, c’était une aubaine. Tout une filière française à développer avec des acteurs locaux à intégrer, des Chantiers de l’Atlantique au grand port de Saint-Nazaire. Et une alternative aux énergies fossiles, charbon, gaz et pétrole qui font vivre ce territoire industriel depuis trop longtemps.

Pourtant, malgré le succès du parc, la belle histoire de la relance verte bat de l’aile. Alors que le gouvernement multiplie les annonces en faveur de l’éolien, à Saint-Nazaire, le secteur fait grise mine. Fin janvier, après des semaines de tension, GE Vernova, la branche énergie de General Electric, confirmait la suppression d