A Saint-Nazaire, on ne peut pas rater les quatre-vingts éoliennes du premier parc offshore du pays. Bien visibles depuis la côte, elles produisent aujourd’hui l’équivalent de 20 % de la consommation électrique du département de Loire-Atlantique. L’inauguration, le 22 septembre 2022, a eu lieu en grande pompe avec Emmanuel Macron. «C’est le début du chemin, une première étape vers le développement massif des énergies renouvelables», promettait-il alors. Pour le territoire de Saint-Nazaire, c’était une aubaine. Tout une filière française à développer avec des acteurs locaux à intégrer, des Chantiers de l’Atlantique au grand port de Saint-Nazaire. Et une alternative aux énergies fossiles, charbon, gaz et pétrole qui font vivre ce territoire industriel depuis trop longtemps.
Pourtant, malgré le succès du parc, la belle histoire de la relance verte bat de l’aile. Alors que le gouvernement multiplie les annonces en faveur de l’éolien, à Saint-Nazaire, le secteur fait grise mine. Fin janvier, après des semaines de tension, GE Vernova, la branche énergie de General Electric, confirmait la suppression d